Un VDS c’est quoi ?

Vous me voyez souvent parler de « mon VDS » sur ce blog. Mais qu’est-ce qu’un VDS ?

VDS signifie Virtual Dedicated Server. On peut traduire cela par « Serveur dédié virtuel ». Par opposition au serveur dédié pur, un dédié virtuel est l’aboutissement et la mise à disposition du grand public d’une technique en vogue depuis très longtemps dans l’informatique professionelle : le partionnement.

Traduire : découper un gros ordinateur en plusieurs ordinateurs beaucoup plus petits. Ceci permet de rentabiliser un peu le coût, sachant que les gros mainfraimes partitionnables IBM coûtent très très cher …

Mon VDS est hébergé par Lycos. Pratiquement, Lycos dispose de beaucoup de serveurs qu’il découpe en petites portions, permettant ainsi de louer des partitions à ses clients.

Quels sont les avantages ?

Ils sont multiples :

  • Economique : le prix d’entrée pour la technologie est de 10 EUR HT par mois, pour louer un VDS avec 128 Mo de mémoire dédiée, 750 Mo de disque et une part processeur normale. Ce qui permet d’avoir un serveur dédié pour le prix d’un hébergement mutualisé.
  • Fiable : depuis que j’ai mon VDS, pas de plantage à déplorer. Le seul truc est que le VDS a l’air de rebooter tout seul de temps en temps. On hérite de la stabilité de Linux
  • Souple : la distribution n’est pas figée. On peut utiliser Debian 3.0, Debian 3.1, Fedore core 3, Redhat 9. A noter que l’espace disque utilisé par la distribution est déduit de l’espace disque total.

Pourquoi j’ai choisi un VDS et pas un hébergement mutualisé ?

Ayant l’habitude d’administrer un serveur WEB sous Linux (je suis administrateur du serveur dédié de l’association palmattitude.org), je voulais me doter d’un site WEB. Les hébergements mutualisés ne me plaisent pas : pas assez souple. Un dédié est trop cher. Un dédié virtuel a donc retenu mon attention car comme je l’ai dit plus haut, on a les avantages d’un dédié pour le prix d’un mutualisé.

Bien entendu, il y’a des inconvénients :

  • le noyau Linux est commun à tout le monde, ce qui fait que vous ne pouvez le mettre à jour/recompiler.
  • Du fait de la virtualisation des périphériques, vous ne pouvez pas ouvrir de sockets en mode RAW : les utilitaires comme traceroute, ethereal ou nmap ne fonctionnent pas
  • Vous ne pouvez pas régler de firewall. Je n’ai donc pas pu ouvrir ma base de données vers l’extérieur car je ne fais pas suffisament confiance à MySQL pour vérifier les hôtes qui se connectent. A tort surement.

Mise à jour du 31/07/2006 : VDS c’est fini, j’ai migré mon hébergement sur le dédié que j’administre depuis un certain temps


Publié

dans

par

Étiquettes :

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *